L'histoire commence par un rêve de gosse, puis subitement elle devient réalité.
 
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

Et la lumière Fut. Feat Saraya J. Bevis

 :: Cincinnati, Ohio :: U.S Bank Arena :: Salle de sport
Ven 27 Sep - 21:11
Et la lumière fut !Ou Quand le mal rencontre un ange.
Leati J.
Anoa'i
Saraya J.
Bevis
Cela faisait à présent deux bonnes années que Leati n'avait pas mis les pieds sur un ring pour autre chose que du combat libre. Lui, l'ancien champion de la WWE puis plus récemment champion poids lourd de l'UFC se sentait finalement de retour chez lui dans les modestes locaux de l'US Bank Arena. Modeste ? C'était à si trompé. Bien que rénové que récemment, la salle semblait être parfaitement adapté à une meute de catcheur, tous porteurs d'espoirs et de triomphe. Reigns ne put réprimer un sourire à cette simple idée. S'ils avaient la moindre idée de ce qui les attendait. Il le lisait sur ces quelques rares visages qu'il avait pu voir en pénétrant sans autorisation dans les vestiaires, de futur jobber. De la chair fraîche et molle, bonne qu'à se faire écraser pour faire monter quelques autres plus privilégiés. Saraya n'avait pas foiré son coup, elle avait un cheptel suffisamment intéressant pour la curiosité de Joe, et ça ce n'était pas rien. Qu'est-ce qui justifiait sa présence dans la salle de sports de l'Arena ? Lui-même urait pu le dire. Après tout, il n'avait plus rien à prouver. Lutteur réussi, combattant de MMA couronné... Mais le public, ce plaisir de monter sur un ring, de foncer dans ses cordes. Tout était très loin de la cage de fer de l'UFC, et lui-même dû s'y résoudre lorsqu'il toucha la troisième corde du ring d'entrainement, expirant de satisfaction à l'idée de remonter une fois de plus sur ces spectacles de gladiateurs des temps modernes. Il se sentait apaisé en ces lieux, et bien qu'il ne soit pas forcément habitué à ceux-ci, les nombreuses années de voyage au sein de la WWE l'avaient habitué à se mettre directement dans le bain.

Il devait être 5 heures du matin, à cette heure-ci il n'y avait pas un chat, le soleil fuyant n'éclairer que partiellement la zone dans laquelle il s'était décidé à s'entrainer à son tour. Souhaitant avant de discuter avec son potentiel futur patronne, de savoir s'il serait à l'aise en ces lieux ou si ce n'était qu'une impression. Ainsi, après une bonne heure de Power lifting, Leati se décidait à se déchainer contre un sac de frappe, expulsant par la même occasion les mauvais souvenirs qui ne cessaient de le rattraper lorsqu'il était un peu trop inactif. Torse nue, vêtu d'un simple short d'entrainement et de chaussure adapté à la frappe, Il était équipé de ses écouteurs sans fil. Dans ses oreilles hurlaient une musique de circonstance. Tandis qu'il enchainait un combo qui lui avait permis de décrocher le titre rêvé de champion, il fut interrompu dans son entrainement par une silhouette au coin d'une porte non loin de là. En face de lui se dresser une silhouette qu'il avait connue à la WWE, lui laissant un bon souvenir. Une âme pure a tourmenté se dit-il instinctivement, mais il dut se raviser. Elle allait sans doute être sa nouvelle employeur et il n'avait rien à lui reprocher. La pression psychologique allait devoir attendre un peu. Il lui décocha un sourire sincère, en levant les mains en l'air, signifiant qu'il se rendait, comme conscient qu'il ne devait pas être ici sans en avoir donné l'information en amont. Il la fixait en repoussant le sac de frappe, des perles de sueur, s'écouler de son corps plus travaillé que jamais, alors qu'il haussait légèrement les épaules, avant de prendre la parole.

- Bon... J'imagine que tu es quelque peu surprise de me voir ici . Si ça peut te rassurer, je te rembourserais la fenêtre que j'ai brisée en m'infiltrant... J'ai bien essayé la porte, mais elle était déjà un peu plus résistante.

Il reprit un peu son sérieux avant de rajouter.

- Pardonne-moi Saraya, ce ne sont pas des choses à faire. Tu vas bien j'espère ? ça fait un bail.

Et c'est comme ça où le grand idiot se présenter. Même pas un bonjour, trop étourdie pour ça, même pas une raison à sa présence. Une simple discussion d'agrément, comme si deux amis de longue date s'étaient donné rendez-vous. Cela allait-il se passer comme prévu ?
Revenir en haut Aller en bas
Leati J. Anoa'i
Roman Reigns — Lutteur
Leati J. Anoa'i
Leati J. Anoa'i
Je suis arrivée à Cincinnati le : 23/09/2019 . Depuis mon arrivée j'ai écris : 50
Leati J. Anoa'i
Sam 28 Sep - 7:48

( Te voir ici ? )
Un grand café, avec beaucoup de crème. Le café pour avoir l’air intelligente et totalement adulte, et la crème pour adoucir le côté trop sévère de la chose. Le tout c’était également d’ajouter un peu de sucre, mais pas trop, pour amener un peu de tendresse dans ce précieux breuvage.  C’était la le résultat d’un savant mélange, en apparence facilement réalisable et pourtant terriblement complexe, que seuls quelques barista aguerrit avaient le don de savoir préparer correctement. Cette boisson c’était celle de Saraya. Une boisson simple et douce, comme elle, qu’elle avait apprit à aimer après sa rupture et dont elle ne pouvait plus se passer désormais. Alors, tous les matins, après avoir quitté son petit cocon de bonheur -assez vide puisqu’elle avait dû revendre pas mal de ses meubles- elle se dirigeait d’un pas plutôt jovial vers son travail. Travail qu’elle semblait apprécier de plus en plus d’ailleurs, car en ce moment, les choses commençaient à s’emballer légèrement. Elle avait réussi à recruter des lutteurs, dont quelques têtes connues et elle se donnait assez de mal pour obtenir des partenariats avec certaines entreprises. Tout n’était pas encore très rose, bien sûr. Après tout la jeune femme était endettée jusqu’au cou et son banquier faisait tout pour le lui rappeler en permanence, mais, pour la première fois depuis longtemps, Saraya semblait sur le point d’avoir de l’espoir et ça lui plaisait énormément. Alors, à chaque fois qu’elle voulait se donner un peu de courage -c’est-à-dire tous les jours tellement c’était devenu une habitude- elle se rendait chez Wendy’s pour réclamer son café avec beaucoup de crème. Le jeune homme qui le lui servait prenait toujours le soin de lui glisser un mot gentil et elle démarrait alors une journée de dur labeur d’un bon pied.  

Les cheveux au vent, le sourire aux lèvres, elle arriva ce matin là comme tous les autres matins bien avant les autres employés de la firme que commençait à être la GWE. Première au bureau -dernière aussi- elle se dirigea tout de suite dans le sien pour allumer son ordinateur portable et écouter les messages laissé la veille par de potentiels promoteurs. Bien évidemment, il n’y eut pas le moindre message, mais bien loin d’être dépitée, elle décida de se lancer dans l’écriture de ce qui serait un jour son tout premier show. Elle voyait les choses en grand, les yeux rêveurs. La jeune femme refusait de s’inspirer de la WWE, elle voulait un texte cohérent, avec une histoire qui dure et des personnages forts. Finie l’époque des gentils et des méchants, le catch à ses yeux n’était plus l’histoire que l’on raconte aux enfants dans laquelle le héro triomphe toujours. Elle avait envie de combats sanglants, de combats mixtes, d’histoires solides que les gens suivraient avec plus d’ardeur encore qu’un Game of Thrones ou un Walking Dead. Du sang et des larmes. Pour le simple plaisir de lutter, encore et encore. Satisfaite, le sourire toujours fixé au coin des lèvres, elle releva pourtant la tête avec surprise lorsqu’elle cru percevoir un son. Une sorte de râle étouffé par l’immense bâtiment qu’était l’US Bank Arena. Curieuse, son téléphone en main, elle décida d’aller voir ce qu’il se passait.

C’est en ouvrant la porte de la salle de sport qu’elle découvrit non sans surprise un vieux collègue. Elle resta là à l’observer un moment, partagée entre l’inquiètude de le voir et l’amusement de savoir qu’il avait entendu parler de la GWE. Saraya avait entendu parler des déboires du grand et célèbre Roman Reigns. Elle savait qu’il s’était reconverti dans un autre sport, mais aussi qu’il avait sombré bien bas, comme tant d’autres anciens de la WWE. Et si elle était heureuse de savoir un ancien dans les parages, elle ne pouvait empêcher son instinct de lui crier prudence. Elle croisa les bras et ce n’est que lorsqu’il se rendit compte de sa présence qu’elle décida de faire quelques pas vers lui. « Bon... J'imagine que tu es quelque peu surprise de me voir ici . Si ça peut te rassurer, je te rembourserais la fenêtre que j'ai brisée en m'infiltrant... J'ai bien essayé la porte, mais elle était déjà un peu plus résistante. » Elle ouvrit grand les yeux, un peu inquiète. Non sérieusement ? Il lui avait défoncé une vitre ? Alors qu’elle n’avait pas encore fini de tout payer ? Son cœur s’emballa. Un peu qu’il avait intérêt à la lui rembourser, et très vite même si elle ne voulait pas se retrouver à la rue ! « Pardonne-moi Saraya, ce ne sont pas des choses à faire. Tu vas bien j'espère ? ça fait un bail. » Elle haussa les épaules. « J’allais bien jusqu’à ce que j’apprenne qu’un grand type avait défoncé une vitre d’un bâtiment flambant neuf qui m’a couté un rein et trois côtes ! » Elle ne put pourtant s’empêcher de sourire légèrement. « Et toi alors ? Je ne m’attendais pas à te voir débarquer dans le coin ! » Il est vrai que le sauvageons qui lui servait d’ami, Moxley, trainait dans les parages, mais rien n’aurait pu annoncer l’arrivée de Leati dans le fief de la GWE.

( Pando )
Revenir en haut Aller en bas
Saraya J. Bevis
Paige — Présidente de la G.E.W
Saraya J. Bevis
Saraya J. Bevis
Je suis arrivée à Cincinnati le : 15/09/2019 . Depuis mon arrivée j'ai écris : 103
Saraya J. Bevis
Dim 29 Sep - 2:43
Et la lumière fut !Ou Quand le mal rencontre un ange.
Leati J.
Anoa'i
Saraya J.
Bevis
Et merde. Visiblement la jeune femme semblait très inquiète au sujet de l'intrusion où devrait-on dire de l'effraction du Samoan. Leati était pourtant persuadé qu'après avoir acheté une structure de cette taille et de ce renommé, Saraya était en mesure d'assurer les rénovations de quelques bricoles par-ci par-là. Après tout, l'entretien de pareil mètres carrés ne devait pas être donné, mais qui était-il pour donner des conseils financiers ? Lui l'ancien riche, quasi ruiné qui avait réussi à sortir la tête hors de l'eau l'espace d'un instant. Comme toujours, le Big Dog était plus doué pour conseiller que pour pratiquer, un défaut qui lui coller à la peau. Ainsi, il passa un bras derrière sa tête, se grattant l'arrière du crâne en penchant sa tête de côté, fixant la jeune femme avec une sincérité relative. Fait courant chez lui. Il prit la parole avec moins de malice cette fois-ci, conscient que la plaisanterie avait ses limites en ces lieux.

- Ne t'inquiètes pas pour ces réparations, je ferais en sorte qu'elles soient effectuées avant même que tu ne te rendes compte de l'endroit où elle a été effectuer. Enfin... évite de passer près des vestiaires des hommes sans chaussures pendant quelques jours quand même.

Il s'essuyait par après le front et le haut du corps avec sa serviette, pour se rendre plus présentable, puis, comme à son habitude. Il fixa dans les yeux la jeune femme, sondant son interlocutrice.

- ça va mieux depuis quelques mois. A dire vrai, je ne suis pas là par hasard tu t'en seras douté. J'ai un contact un peu fêlé qui m'a parlé de ton projet, et j'ai trouvé ça vachement intéressant. J'me suis dis que je passerais y jeter un oeil, histoire de voir. J'aurais bien pris rendez-vous, mais bon... Toutes ces formalités, ce n'est pas vraiment mon genre. Et je me suis dis que tâter le terrain serait pas plus mal.

Il quitter alors la zone de musculation, pour se rapprocher d'un des trois ring d'entrainement, s’avançant près des cordes, inspirant fasse aux souvenirs qui affluaient soudainement. Il lui tournait à présent le dos, mais continuer de lui parler, rajoutant alors.

- Je sais que tu dois être extrêmement occupée en ce moment, mais je me demandais si tu m'accorderais un moment, l'espace d'un instant une petite rencontre amicale sur le ring. Tu sais, histoire de remuer un peu du bon vieux temps.

Il se retourna alors, la défiant du regard.

- J'ai cru entendre qu'ici les femmes avaient le toupet de vouloir défier les hommes parfois, tu veux bien montrer ça à un potentiel futur employé ?
Revenir en haut Aller en bas
Leati J. Anoa'i
Roman Reigns — Lutteur
Leati J. Anoa'i
Leati J. Anoa'i
Je suis arrivée à Cincinnati le : 23/09/2019 . Depuis mon arrivée j'ai écris : 50
Leati J. Anoa'i
Lun 30 Sep - 10:24

( Te voir ici ? )
Il ne manquait pas d’audace, à débarquer brusquement dans le nouveau « chez soi » de Saraya, qui plus est en défonçant tout sur son passage. Heureusement pour lui, elle était d’une patience d’ange et d’une tolérance sans limite. Elle ne s’entêterait donc pas à appeler la police ou des assurances quelconques pour un constat. S’il avait dit qu’il le lui payerai, alors elle était certaine qu’il le ferait. Mais elle n’était pas niaise non plus et préférait rester sur ses gardes. Sa présence ici n’était pas des plus improbable et il avait très probablement une idée derrière la tête. C’était même certain à vrai dire. Les bras toujours croisé, elle l’analysa un court instant. Il avait l’air en forme, physiquement parlant tout du moins. Parce que psychologiquement, elle doutait sérieusement qu’il soit en très grande forme. Si elle ne l’avait pas contacté elle, lorsqu’elle avait commencé à monter son projet, c’était bien parce qu’elle avait suivi ses frasques et ses déboires. A ses yeux, il était évident qu’il n’était pas prêt, à ce moment-là, pour rejoindre une nouvelle fédération. Elle n’avait pas besoin de lutteurs torturés et avec de vieux démons. Surtout s’ils se laissaient submerger par ces derniers régulièrement. Non, elle, elle avait besoin de gladiateurs et de gladiatrice en pleine forme, vigoureux et déterminé à offrir au monde des combats d’exceptions. « Ne t'inquiètes pas pour ces réparations, je ferais en sorte qu'elles soient effectuées avant même que tu ne te rendes compte de l'endroit où elle a été effectuer. Enfin... évite de passer près des vestiaires des hommes sans chaussures pendant quelques jours quand même. » Elle roula des yeux, un peu théâtralement. En soit, elle n’était pas en colère après lui, même si elle aurait nettement préféré qu’il agisse comme une personne civilisée en venant frapper à sa porte. « Ça va mieux depuis quelques mois. A dire vrai, je ne suis pas là par hasard tu t'en seras douté. J'ai un contact un peu fêlé qui m'a parlé de ton projet, et j'ai trouvé ça vachement intéressant. J'me suis dis que je passerais y jeter un oeil, histoire de voir. J'aurais bien pris rendez-vous, mais bon... Toutes ces formalités, ce n'est pas vraiment mon genre. Et je me suis dis que tâter le terrain serait pas plus mal. » Un sauvage donc… Parfait, elle qui n’en avait pas encore !

Cependant elle tiqua lorsqu’il aborda un contact qu’il avait eu. A ses yeux, seul Moxley pouvait être dans cette optique et pourtant elle n’avait jamais eu le moindre contact avec lui depuis qu’elle avait commencé à passer des petites annonces un peu partout. Oh, elle savait de source sûre qu’il était là, mais il n’avait pas encore tenté la moindre approche. Ce qui voulait dire que le bouche à oreille commençait à faire son bonhomme de chemin parmi les anciens de la WWE. Et c’était une bonne chose pour elle. « La prochaine fois passe par la porte d’entrée s’il te plait. Tu pourras tâter le terrain de la même façon, sans m’endetter pour des conneries… » . Elle tenta de sourire, faiblement. Dans son cerveau, ça s’agitait un peu. Roman Reigns avait été une icone dans le domaine du catch, un peu trop mis en avant par leur ancienne fédération commune, il avait soulevé les foules et déchainé les passions. L’avoir pouvait tout autant être un avantage qu’un désavantage et elle n’était pas certaine de la décision à prendre.

« Je sais que tu dois être extrêmement occupée en ce moment, mais je me demandais si tu m'accorderais un moment, l'espace d'un instant une petite rencontre amicale sur le ring. Tu sais, histoire de remuer un peu du bon vieux temps. J'ai cru entendre qu'ici les femmes avaient le toupet de vouloir défier les hommes parfois, tu veux bien montrer ça à un potentiel futur employé ? » Elle ricana sombrement. « Tu te fous de ma gueule c’est ça ? » c’était sorti du tac au tac, violemment peut-être, mais parce que ça l’avait un peu affectée. Depuis plusieurs années maintenant, elle était ''punie''. Interdiction formelle de se remettre au catch par ses médecins, sous peine de se retrouver un jour subitement paralysée à vie. Même le simple fait de faire des squats devenait une épreuve. Elle avait déjà enduré deux opérations et était quasiment certaine qu’une troisième ne tarderait pas à venir. Et ça la frustrait énormément. Mais finalement, l’aigreur laissa place à la tristesse. Parce que c’était son plus grand rêve de retourner sur le ring et qu’il ne se réaliserai jamais, elle ne pouvait qu’observer les autres, un peu envieuse de la chance qu’ils avaient. « Je n’ai toujours pas l’autorisation de m’y remettre. » Elle poussa un soupir avant de reprendre, avant un peu plus d’engouement. « Pourtant c’est pas l’envie qui me manque de te botter ton p’tit cul pour la fenêtre cassée. » Elle tenta un sourire, à nouveau. Hors de question de se laisser abattre. Si elle ne catchait pas, elle ouvrirait pourtant la fédération de ses rêves. « Mais je ne manquerai pas de préciser aux filles que tu as envie qu’elle te démonte, ça pourrait être intéressant à observer. » Sourire cynique et regard en coin. Elle imaginait subitement Amanda monter sur le ring et le dominer de toute sa petite taille. Ca pourrait être amusant à voir. Ou Rebecca pourquoi pas…

( Pando )
Revenir en haut Aller en bas
Saraya J. Bevis
Paige — Présidente de la G.E.W
Saraya J. Bevis
Saraya J. Bevis
Je suis arrivée à Cincinnati le : 15/09/2019 . Depuis mon arrivée j'ai écris : 103
Saraya J. Bevis
Lun 30 Sep - 18:12
Et la lumière fut !Ou Quand le mal rencontre un ange.
Leati J.
Anoa'i
Saraya J.
Bevis
Passer par la porte d'entrée ? C'est possible ça ? Voilà ce qui envahissait les pensées d'un Reigns perturbé par les conventions sociales. Bien évidemment qu'il se soumettrait aux directives qui lui seraient transmises si la collaboration était scellée, cependant, il n'effectuerait pas son parfait petit rôle de pantin avec joie. Il Serait irréprochable, souriant et aimable envers ses futurs collègues car le masque qu'il avait besoin de porter l'y obliger. C'était la triste leçon qu'il avait dû s'efforcer de retenir toute sa vie. La plupart des gens aient à être souriant et chaleureux qu'importe l'occasion. Croyant vainement que ce même sourire allez les aider à traverser les pires tourments. Il en avait vécu des emmerdements de son côté oh que oui. Et ce n'est pas à coup de sourire ou de bonnes intentions qu'il avait été en mesure de s'en sortir. C'était avec ses tripes, sa hargne et aussi le support bien accueilli de quelques produits illicites qui l'avait finalement mené à la déchéance. Il n'était peut-être pas le mieux placer pour dicter la conduite des autres finalement, il Souriait alors de nouveau à la jeune femme et renchérit de plus belle.

- Je n'y manquerais pas ! Ne t'en fais pas, la prochaine fois, j'agirais en gentleman et j'éviterais de te causer plus de soucis. J'ai tendance à oublier parfois mes agissements un peu grossiers, ou quelques tournures de phrases qui peuvent me faire défaut !

Et pour le coup, il ne pouvait pas avoir plus raison. À la seconde où il vit le visage de son interlocutrice se décomposer, sans doute envahis par les pensées et les souvenirs du ring. Joe comprit qu'il avait blessé la jeune femme sans même s'en rendre compte. Il ne s'imaginait pas que ce problème au cou était encore d'actualité, et c'était une gaffe qu'il n'aurait pas dû commettre. Le ton qu'elle engagea quelques secondes plus tard était sans doute à l'égale de sa frustration « Tu te fous de ma gueule c’est ça ? » S'ensuivirent alors des explications plus développées. Ces foutues opérations... Leati n'en était pas étranger. Récemment encore, lors de son aventure à l'UFC où il avait pour une fois, était en mesure de faire l'unanimité auprès des fans, il avait dû subir quelques déchirements musculaires sous l'effort et le rythme effréné des rencontres. Cela ne l'avait pas éloigné définitivement des rings évidemment. Mais l'homme avait connu cette période de doute, de craintes et de dépression.

Il était sans doute l'un des rares à pouvoir se mettre à la place de Saraya, en ayant lui-même ressenti l'inquiétude d'un départ définitif du sport qui animait son coeur depuis des années. La leucémie était une maladie effroyable. Une briseuse de vie qui avait bien failli écarter Roman de tous ses rêves. Il avait dû se battre, avec courage et toujours ce même brin de folie, afin de sortir la tête hors de l'eau. Et bien qu'il y ait eu des matins ou la sensation d'avoir tout perdu était présente et ou l'idée même de pouvoir retourner sur le ring n'était plus qu'un lointain souvenir. Il n'avait jamais cessé de croire à un avenir meilleur. C'était d'ailleurs cette même pensée qui l'avait mené ici, face à une jeune femme en proie aux doutes.  Elle semblait persuadée que tout était fini, que plus jamais elle ne foulerait un pied dans l'arène. Pourtant, Le Big Dog avait connu des opérations de la dernière chance qui avaient été exécutées avec brillo. IL ne pouvait pas pour autant se ramener à Devin. Il ignorait tout de sa situation, et si elle pourrait un jour réinvestir ces lieux non pas en Chairmaid, mais en Lutteuse émérite ! Ainsi, il sauta des cordes sur lesquels il s'était retenue. Se rapprochant de la jeune femme à la mine fébrile. Puis pour la première fois depuis de nombreux mois, il tenta d'être réconfortant, mais sans arrière-pensée.

- Je sais que je n'ai aucunes légitimités pour te dire ça. Et je me doute que toutes ces petites choses que je pourrais rajouter ne feront qu'empirer la situation, pourtant, je me dois quand même de te les formuler.

Il déposa sa main droite, sur son épaule de manière chaleureuse, en poursuivant.

- Malgré les déboires que j'ai pu connaitre, que ce soit avec ma maladie ou mes problèmes divers avec l'alcool ou les stupéfiants,  je n'ai jamais cessé de me battre et d'y croire. À la seconde où tu cesses d'y croire, une partie de ton être s'éteint. C'est une petite mort, et il ne faut pas que tu te laisses à penser ce genre de chose. C'est dur, c'est même affreux de devoir se dire que l'activité qu'on aime le plus au monde est hors de notre portée au moins pour un temps et peut-être à jamais. Mais n'oublies pas que la médecine évolue chaque année, que des cas désespérés peuvent être rattrapés. Et même si ça venait à être impossible, tu auras au moins le mérite d'avoir été suffisamment courageuse et visionnaire, pour lancer une fédération de lutte à une époque où la simple évocation de ce nom, semble avoir disparu des médias. Si tu es suffisamment forte pour tenir cette pression, n'imagine pas que tu resteras pour toujours hors de ceci, et c'est un ancien déchet qui t'en parle.

Il pointa alors de sa main gauche, le fruit de toutes ses frustrations. L'accomplissement ultime de tous lutteurs, la sensation de bonheur lorsqu’on pénètre entre ses cordes.


Il luit Souriait alors tant bien que mal, conscient que ses efforts ne seraient peut-être pas suffisamment pour lui redonner le sourire qu'elle arborait jadis à la WWE.

- Quant à tes pouliches, tu pourrais bien m'en coller 3 dans un match handicap, je ne ferais qu'en sourire davantage ! Et puis quel plaisir de te voir observer la scène par dessus le marché !

Il savait que ses propos piqueraient l'intérêt de Saraya, mais ce n'était pas purement misogyne, il était avant là pour sonder les désirs de la jeune femme. Connaitre ses projets et ses plans pour la jeune GWE. Après tout, il se devait d'en connaitre un peu plus sur  l'envers du décor.  
Revenir en haut Aller en bas
Leati J. Anoa'i
Roman Reigns — Lutteur
Leati J. Anoa'i
Leati J. Anoa'i
Je suis arrivée à Cincinnati le : 23/09/2019 . Depuis mon arrivée j'ai écris : 50
Leati J. Anoa'i
Mer 2 Oct - 10:13

( Te voir ici ? )
 Heureusement, tous les futurs lutteurs de la GWE n’étaient pas des gros nigauds qui préféraient penser avec leurs muscles plutôt qu’avec leurs têtes. Du moins l’espérait-elle. Ce qui était curieux, c’était de Jo’ ait agis de la sorte, sans vraiment se soucier des conséquences que cela pourrait impliquer. En temps ordinaire, il lui avait toujours semblé qu’il était plutôt futé.  A croire que les drôles de mélanges qu’il avait fait par le passé lui avait ramolli le cerveau, ou quelque chose du même genre. « Je n'y manquerais pas ! Ne t'en fais pas, la prochaine fois, j'agirais en gentleman et j'éviterais de te causer plus de soucis. J'ai tendance à oublier parfois mes agissements un peu grossiers, ou quelques tournures de phrases qui peuvent me faire défaut ! » Saraya hocha doucement la tête, pour elle c’était tout oublié. Du moins tant qu’il la remboursait dans la finalité. Elle n’allait pas s’attarder là-dessus alors qu’elle devait encore penser à une bonne centaine de choses à la fois.

Alors, lorsqu’elle vit l’ancien lutteur se rapprocher d’elle un peu trop prestement, elle songea à ses cours d’auto-défense juste au cas où. Pas qu’elle n’ait pas confiance, mais avec le temps, elle avait un peu plus de méfiance à l’égard des autres. « Je sais que je n'ai aucunes légitimités pour te dire ça. Et je me doute que toutes ces petites choses que je pourrais rajouter ne feront qu'empirer la situation, pourtant, je me dois quand même de te les formuler. » Il posa sa main sur son épaule et Saraya le laissa faire. C’était étrange de le sentir aussi sincère. Et tant pis s’il était tactile avec elle et qu’elle n’en avait pas l’habitude, un peu de soutien n’était absolument pas de refus. « Malgré les déboires que j'ai pu connaitre, que ce soit avec ma maladie ou mes problèmes divers avec l'alcool ou les stupéfiants,  je n'ai jamais cessé de me battre et d'y croire. À la seconde où tu cesses d'y croire, une partie de ton être s'éteint. C'est une petite mort, et il ne faut pas que tu te laisses à penser ce genre de chose. C'est dur, c'est même affreux de devoir se dire que l'activité qu'on aime le plus au monde est hors de notre portée au moins pour un temps et peut-être à jamais. Mais n'oublies pas que la médecine évolue chaque année, que des cas désespérés peuvent être rattrapés. Et même si ça venait à être impossible, tu auras au moins le mérite d'avoir été suffisamment courageuse et visionnaire, pour lancer une fédération de lutte à une époque où la simple évocation de ce nom, semble avoir disparu des médias. Si tu es suffisamment forte pour tenir cette pression, n'imagine pas que tu resteras pour toujours hors de ceci, et c'est un ancien déchet qui t'en parle. » Elle pencha la tête sur le côté. Etrangement ces mots faisaient tilt dans son esprit. Elle n’avait pas l’impression qu’on lui assénait des mots rassurants à coup de pelle juste pour la satisfaire. Il semblait savoir de quoi il parlait et elle ne souhaitait plus qu’une chose, qu’il ait raison, dans un sens. Elle hocha doucement la tête pour approuver ses propos : « Tu dois avoir raison »

Elle tenta de sourire, faiblement, avant de se reprendre. Hors de question de paraitre faible ou affectée par des problèmes personnels alors qu’elle avait mieux à penser. Il fallait qu’elle voit grand, qu’elle pense à l’avenir et surtout qu’elle pense à la GWE. C’était le plus important. « Quant à tes pouliches, tu pourrais bien m'en coller 3 dans un match handicap, je ne ferais qu'en sourire davantage ! Et puis quel plaisir de te voir observer la scène par-dessus le marché ! » Cette fois-ci Saraya secoua la tête avant de lever les yeux au ciel. Voilà qui était purement sexiste de penser qu’il faudrait trois femmes dans un ring pour venir à bout de lui. Elle ricana un peu avant de hausser les épaules. « Vu les beaux spécimens qu’il y a, une seule d’entre elle pourrait te mettre K.O. en deux secondes. »  Elle ricana de plus belle. « Alors fais gaffe si tu ne veux pas que je te colle avec une reine du ring. »

( Pando )
Revenir en haut Aller en bas
Saraya J. Bevis
Paige — Présidente de la G.E.W
Saraya J. Bevis
Saraya J. Bevis
Je suis arrivée à Cincinnati le : 15/09/2019 . Depuis mon arrivée j'ai écris : 103
Saraya J. Bevis
Jeu 3 Oct - 5:15
Et la lumière fut !Ou Quand le mal rencontre un ange.
Leati J.
Anoa'i
Saraya J.
Bevis
Elle semblait vraiment persuader à l'idée qu'une de ces poulettes aurait pu avoir raison de lui. Il percevait presque ça comme une insulte à sa réputation, après tout la WWE n'était pas vraiment connu pour ses matchs mix, et n'est pas Chyna qui veut. Il était cependant persuadé que dans cette fédération, les rencontres mixées seraient bien plus présentes, voir peut-être tout simplement des championnes sur des titres contestés et non plus des différences strictes entra Divas et Superstar. Il y avait de l'idée, mais qu'en était-il du reste ? Il devait s'en rendre compte et au plus vite, après tout, il n'était pas venu là simplement pour créer du grabuge et des soucis à Saraya, non. Il était venu en découvrir un peu plus sur une fédération des plus prometteuses. La scène internationale était bien fade, et il n'y avait pas de retour possible pour lui, si jamais les plans de la lutteuse ne lui convenaient pas, l'univers du catch serait un passé définitivement révolu, mais il ne pouvait s'attacher à cette pensée mortifère. Ainsi, il croisa les bras sur son torse et se contenta de répondre à ses premières exclamations.

- Pour ça encore faudrait-il que je sois engagé tu me diras ! D'ailleurs, tu m'y fais penser, mais j'ai la fâcheuse tendance de me lancer dans des monologues interminables. Je ne t'ai même pas laissé l'occasion de m'en dire un peu plus sur ton projet.

Il décroisa les bras en allant chercher son sac un peu plus loin.

- J'imagine qu'il y aura quand même énormément de différence comparée à la WWE. Le budget n'est pas le même, les soutiens aussi je présume. Les chaînes nationales sont du genre très carré et n'acceptent pas facilement des offres. D'autant que si tu te lances dans autre chose que la PG Era, ça risque d'être très difficile d'être diffusé. Mais je présume que tu es bien mieux renseigné que moi à ce sujet. J'ai pas mal de contact dans les milieux via mes sponsors dans le combat libre. Tu pourrais me décrire un peu ta perception de l'avenir, tes directions en matière de feud, de stipulation et de storyline . Toutes ces choses importantes, jusqu'au moindre petit détail !

Il se rendait compte qu'il prenait encore une fois les devants, mais c'était là l'occasion pour lui d'en découvrir d'avantages. Il rangea ses affaires prestement avant de terminer.

- J'ignore si tu as le temps, mais j'aimerais en discuter avec toi, peut-être dans un lieu plus approprié . Je dois t'avouer que retourner sur le ring m'intéresserait beaucoup. Ma récente monté en popularité à l'UFC ne m'a pas déplu, mais j'aspire à retrouver le métier qui m'a donné la force de me battre à une époque où je pensais ne plus me reconnaitre. J'ignore si tu es intéressé, mais moi j'ai toujours été très curieux !
Revenir en haut Aller en bas
Leati J. Anoa'i
Roman Reigns — Lutteur
Leati J. Anoa'i
Leati J. Anoa'i
Je suis arrivée à Cincinnati le : 23/09/2019 . Depuis mon arrivée j'ai écris : 50
Leati J. Anoa'i
Ven 4 Oct - 9:19

( Te voir ici ? )
  C’était curieux tout de même de se retrouver dans la même pièce que ce gars et l’écouter prodiguer des encouragements. A croire que Saraya s’était trompée de dimension et qu’elle voyageait dans une sorte d’univers alternatif ou c’était les autres qui lui venait en aide. Cependant, elle était loin d’être dupe et savait que derrière ces bons conseils, il devait y avoir autre chose. Restait simplement à comprendre quoi et surtout, pourquoi. « Pour ça encore faudrait-il que je sois engagé tu me diras ! D'ailleurs, tu m'y fais penser, mais j'ai la fâcheuse tendance de me lancer dans des monologues interminables. Je ne t'ai même pas laissé l'occasion de m'en dire un peu plus sur ton projet. »  Clignant des yeux elle revint à la réalité, fixant le Big Dog, toujours avec son sourire au coin des lèvres. Elle sentait bien qu’il était curieux et qu’il souhaitait investir le projet, cependant elle devait ruser si elle voulait éviter de trop bien vendre son produit. Après tout, comme elle y avait déjà songé, avoir ce mastodonte dans son équipe était tant un avantage qu’un désavantage. Restait à voir ou le destin guiderait sa fédération. « Eh… »  Elle n’eut pourtant pas le temps de continuer que déjà l’homme reprenait la parole. « J'imagine qu'il y aura quand même énormément de différence comparée à la WWE. Le budget n'est pas le même, les soutiens aussi je présume. Les chaînes nationales sont du genre très carré et n'acceptent pas facilement des offres. D'autant que si tu te lances dans autre chose que la PG Era, ça risque d'être très difficile d'être diffusé. Mais je présume que tu es bien mieux renseigné que moi à ce sujet. J'ai pas mal de contact dans les milieux via mes sponsors dans le combat libre. Tu pourrais me décrire un peu ta perception de l'avenir, tes directions en matière de feud, de stipulation et de storyline . Toutes ces choses importantes, jusqu'au moindre petit détail ! » Décidemment, c’était devenue une vrai pipelette avec le temps. Et tandis qu’il revenait vers elle avec son sac de sport, elle ne put s’empêcher de froncer les sourcils. Est-ce qu’elle allait réussir à placer un mot avant la fin de la journée ou est-ce qu’elle devrait lui couper la parole pour lui faire comprendre qu’elle avait envie de s’exprimer avant qu’il ne fasse des projets sur la comète (comme c’était visiblement le cas) ? « « J'ignore si tu as le temps, mais j'aimerais en discuter avec toi, peut-être dans un lieu plus approprié . Je dois t'avouer que retourner sur le ring m'intéresserait beaucoup. Ma récente monté en popularité à l'UFC ne m'a pas déplu, mais j'aspire à retrouver le métier qui m'a donné la force de me battre à une époque où je pensais ne plus me reconnaitre. J'ignore si tu es intéressé, mais moi j'ai toujours été très curieux ! » Elle ne put s’empêcher de rouler des yeux avant de décroiser les bras pour faire signe à Joe. « Oh, eh ! Temps mort ! » Sa voix était un peu plus autoritaire, mais en même temps elle y était un peu contrainte. S’il ne lui laissait pas l’opportunité de s’exprimer elle était obligée d’être plus ferme avec lui. Après tout, jusqu’aux dernières nouvelles, c’était elle la patronne. Elle souffla doucement. « Okay alors déjà, j’aimerais que tu respires et que tu arrêtes de faire le lien entre notre defunte WWE et la GWE s’il te plait. » Elle hocha la tête avec un sourire poli avant de poursuivre ; « Tu sais, j’ai eu le temps de penser aux détails en deux ans et je n’ai décidé de passer à l’acte que lorsque j’ai été sûre de mon coup et des investissements qu’il y aurait derrière. » Elle recroisa les bras et lui fit un signe de tête pour qu’il la suive. Saraya décida ensuite de quitter la salle de sport de l’US Bank Arena pour marcher dans les couloirs. « La GWE c’est l’essence même du catch à mon sens. Du divertissement pour adulte, avec du sang et des larmes. De la mixité de genre dans des combats, des règles. Et des gens pour briser ses règles. Plus de gentils et de méchants, rien que des gens baddass qui combattent pour leurs idées, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. On ne passera jamais en programme principal sur la Fox, sauf si elle change sa politique du jour au lendemain, mais on aura l’opportunité de donner de vrais shows. On sera comme le sang neuf du sport américain. » Elle marqua une pause pendant quelques secondes avant de poursuivre : « Tu peux te joindre à nous si tu le veux, mais je ne tenterais jamais de supplier des personnes. Il n’y aura jamais de gros chèques en échange d’une arrivée. »  Puis elle tourna la tête vers le lutteur pour achever son discours ; « De toute façon je ne suis pas milliardaire. La fédération se construira autour d’un noyau de volontaire, pas de petits cons arrogants. »  Elle hocha la tête, consciente que le discours pouvait faire froid dans le dos. Mais elle ne voulait pas les meilleurs ou ceux qui aurait visuellement plus de facilité, elle voulait des volontaire prêt à se saigner pour leur passion. Et pour la fédération aussi, dans un sens.

( Pando )
Revenir en haut Aller en bas
Saraya J. Bevis
Paige — Présidente de la G.E.W
Saraya J. Bevis
Saraya J. Bevis
Je suis arrivée à Cincinnati le : 15/09/2019 . Depuis mon arrivée j'ai écris : 103
Saraya J. Bevis
Sam 5 Oct - 6:18
Et la lumière fut !Ou Quand le mal rencontre un ange.
Leati J.
Anoa'i
Saraya J.
Bevis
Et bah voilà ! Ce n'était pas trop tôt, mais finalement après un monologue suffisamment long de la part du grand gaillard, la jeune louve avait finalement fait son apparition. Derrière ce regard chaleureux et bienfaiteur se trouver une femme d'affaires déterminées, ça Leati en était bien conscient, cependant... Il avait dû se montrer aussi déterminé et imposant dans la conversation pour savoir jusqu'où elle était capable de se laisser marcher dessus. Posséder une fédération de catch, vouloir la faire fonctionner et être en mesure de le faire, était des données très différentes les unes des autres. L'envers du décor était très loin d'être aussi rose que les shows télévisés pouvoir laisser transparaitre. Les couloirs grouillés la plupart du temps de jeunes pousses prêtent à tout pour se faire reconnaitre et de vieux briscard qui lutter hardiment pour se lancer sur un dernier run qui les laisserait briller. Les officiels avaient toujours eu le défaut d'être pris à partie par tous ces lutteurs en quête de récompenses et si la personne à la tête de la GWE n'était pas de taille à lutter, c'était peiné perdue et Joe n'aurait eu qu'à rentrer chez lui. Seulement, lorsque la jeune femme vint l'interrompre avec ce petit ton autoritaire naissant, il sû qu'elle en avait encore sous le capot. Et cette révélation valait bien le fait de passer pour un connard imbu de sa personne qui ne pouvait s'empêcher de parler, et puis après tout, était-ce si loin  de la vérité que ça ? Rien n'était moins sûr.

Ainsi, elle était donc bien consciente de la difficulté exigée par l'ouverture d'une fédération en ces temps ou la profession était devenu la riser de tous. Un projet à risque, ou l'happy ending semblait bien loin de se réaliser. Avec la fracture de la WWE, qui aurait pu parier quoi que ce soit sur l'avenir de la lutte ? Saraya semblait être partante. Elle avait selon ses propres mots passés plusieurs années à réfléchir sur les possibilités à venir, révélant par la même occasion un souci de demarcation vis-à-vis de la WWE. Ainsi la PG Era ne serait pas d'actualité par ici. Il écoutait religieusement les discours de son interlocutrice, se contentant de suivre ses pas, dénotant alors avec l'attitude hyperactive précédemment dévoiler. Il semblait plus sérieux, plus à même de parler business. Elle poursuiva ainsi pendant plusieurs minutes son petit discours. Expliquant ce qui était pour elle la fin des "gentils" et des "méchants" bien qu'aux yeux de Joe, c'était le rôle des fans de définir cette ligne fragile. Après tout, les pires salauds avaient fut un temps le coeur du public, il suffisait de penser à ce bon vieux SCSA ou la NWO. Mais il se garda de tous commentaires, après tout, si les Storyline étaient moins manichéennes, ce n'était pas pour lui déplaire. Il fut cependant rassuré par ce côté un peu plus âgé dans la tranche d'âge qui était visée. Dès nos jours, la profession souffrait déjà suffisamment du syndrome "Faux sport" pour devoir retourner à un format enfantin. Il fallait de l'action, du choc. Cela lui plaisait particulièrement. Alors qu'elle achevait ce qu'elle décrivait comme un renouveau du sport, Joe s'exprima d'une voix claire et mesurée.


- Je pense que ces changements sont effectivement les bienvenues. Personne ne souhaite retomber dans une atmosphère aussi désuète que celle que nous avons connus toi et moi. Et même si j'imagine que trouver un publique à cette époque ne sera pas chose aisée, je suis persuadé qu'une partie de la population sera potentiellement intéressée par un contenu un peu plus adulte. Reste à voir comment tout ça se dessinera.


Puis, elle vint lui faire la proposition qu'elle supputait être la raison principale de sa venue par effraction dans ce temple du sport. Elle n'avait pas tort en soi, il souhaitait belle et bien reprendre ses activités de catcheur, et il avait été suffisamment intéressé par son discours pour ne pas reculer. Saraya avait été concise, un adjectif qui ne pouvait décemment pas être partagé par le Big Dog. La passion l'avait amené ici, les mots justes de sa future patronne l'y ferait rester. Il acquiesça en souriant à sa remarque, avant d'ajouter.

- Et bien écoutes, si je souhaitais faire de l'argent je ne serais pas ici. Je sais très bien que le salaire ne sera en rien comparable avec ce que j'ai pu toucher dans le MMA. Et pour être honnête, même si je ne roule pas spécialement sur l'or depuis quelques ennuis récents, je ne souhaite pas accumuler du pognon pour le faire dormir à la banque. Je souhaite me sentir vivant de nouveau. Je veux plus que jamais, remonter sur un ring en tant que lutteur, et si tu me fournis l'occasion de réaliser ce rêve, alors je peux t'assurer de mon professionnalisme dans les mois, pour ne pas dire les années à venir.

Il attendit quelques secondes, puis termina.


- Bien évidemment, si ma présence ne t'intéresse pas plus que ça, je te laisserais tranquille sans plus demander mon reste. Je préfère éviter les malentendus.
Revenir en haut Aller en bas
Leati J. Anoa'i
Roman Reigns — Lutteur
Leati J. Anoa'i
Leati J. Anoa'i
Je suis arrivée à Cincinnati le : 23/09/2019 . Depuis mon arrivée j'ai écris : 50
Leati J. Anoa'i
Jeu 10 Oct - 11:05

( Te voir ici ? )
  Comme il était agréable de pouvoir parler librement sans jamais être interrompue. Voilà quelque chose qu’elle n’avait pas expérimenté depuis quelques années. Il faut dire qu’à la maison, quand Ronnie était encore là, elle avait souvent le rôle de la petite amie effacée et peu affirmée, qui suit son copain sans chercher à le contredire. Et ça avait souvent été le cas d’ailleurs ; elle avait laissé passer bien des choses en bien des occasions juste pour le satisfaire, quitte à faire passer ses propres besoin bien après. Maintenant cependant, les choses avaient changé. Elle n’était plus dépendante de cet affreux bonhomme et avait tendance à ne plus tant se laisser marcher sur les pieds. Certes, la jeune femme avait encore bien des fois du mal à s’affirmer, de peur de froisser les autres, mais elle savait désormais y mettre les formes et arrondir les angles. « Je pense que ces changements sont effectivement les bienvenues. Personne ne souhaite retomber dans une atmosphère aussi désuète que celle que nous avons connus toi et moi. Et même si j'imagine que trouver un publique à cette époque ne sera pas chose aisée, je suis persuadé qu'une partie de la population sera potentiellement intéressée par un contenu un peu plus adulte. Reste à voir comment tout ça se dessinera. » Saraya hocha doucement la tête, tournant dans un couloir, le lutteur toujours sur ses pas. Il avait parfaitement raison dans un sens. Elle tourna donc doucement la tête vers lui et le toisa avec un sourire bienveillant au coin des lèvres : « Je sais. Mon job, maintenant, c’est de miser sur un public que je ne connais pas, en me demandant ce qu’ils vont aimer et ce qu’ils ne vont pas aimer. »  Elle hocha doucement les épaules avant de poursuivre : « Mais d’une certaine façon, ce n’est rien de plus qu’une question de bon sens. »

A nouveau elle tourna dans un couloir. L’arène en elle-même n’était plus très loin mais elle savait déjà que les lieux feraient leur petit effet. « Et bien écoutes, si je souhaitais faire de l'argent je ne serais pas ici. Je sais très bien que le salaire ne sera en rien comparable avec ce que j'ai pu toucher dans le MMA. Et pour être honnête, même si je ne roule pas spécialement sur l'or depuis quelques ennuis récents, je ne souhaite pas accumuler du pognon pour le faire dormir à la banque. Je souhaite me sentir vivant de nouveau. Je veux plus que jamais, remonter sur un ring en tant que lutteur, et si tu me fournis l'occasion de réaliser ce rêve, alors je peux t'assurer de mon professionnalisme dans les mois, pour ne pas dire les années à venir. » C’était une motivation qu’elle pouvait comprendre ; quelque chose de viscéral qui l’avait habité pendant très longtemps (et qui parfois revenait à la charge avec force). Il fallait simplement qu’il montre qu’il avait des tripes. C’était tout ce que Saraya voulait voir. « Bien évidemment, si ma présence ne t'intéresse pas plus que ça, je te laisserais tranquille sans plus demander mon reste. Je préfère éviter les malentendus. » Elle rigola doucement en haussant les épaules. « Tout dépend de ta motivation. »  Elle poussa une lourde porte avant de continuer ; « Si tu veux bosser, que tu veux avancer dans la vie et dans ton job, tu as ta place ici. Mais si tu préfères te complaire dans une médiocrité, vaut mieux chercher ailleurs. »  Elle haussa les épaules et poursuivit sa route encore un instant avant d’arriver à hauteur du ring, qui trônait fièrement au milieu de l’US Bank Arena. Les gradins vides donnaient une impression de grandeur et d’immensité vraiment déroutante. Elle se tourna vers Jo’ pour lui sourire à nouveau et désigna les lieux d’un geste vague ; « La seule question qui compte, c’est de savoir si tu te sens chez toi ici. »

( Pando )
[/b][/color]
Revenir en haut Aller en bas
Saraya J. Bevis
Paige — Présidente de la G.E.W
Saraya J. Bevis
Saraya J. Bevis
Je suis arrivée à Cincinnati le : 15/09/2019 . Depuis mon arrivée j'ai écris : 103
Saraya J. Bevis
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 1
Sauter vers: